Courtes scènes fugitives

Il y a le Paris des grandes gares, et ses rues enchevêtrées, aux noms de l'Histoire, le Paris des attentats, et les toits de zinc de ses immeubles. Il y a le Paris de toutes les cultures, le Paris des poètes et celui des migrants. Et il y a ce Paris de tous les jours, dans ses bruits quotidiens et dans l'inattendu des rencontres, ce Paris où Marie Ouellet a vécu 10 ans, ce Paris qui l'habite toujours. Au fil de ses promenades, la narratrice de « ces courtes scènes » jette un regard plein de compassion sur les passants qu'elle croise. Elle se plaît même à imaginer des vies à ces femmes, hommes et enfants, certains à la rue, d'autres venus d'Europe de l'Est ou d'Afrique, d'autres encore du quartier tout proche, leur inventant des joies et des drames petits et grands. Accompagnés de 44 dessins de Lisa Burg, ces « courtes scènes », instants fugitifs dérobés au temps qui court, proposent une galerie de portraits captés sur le vif par une promeneuse curieuse à l'écoute de la rumeur de la ville et ses rebondissements.